mercredi 26 décembre 2012

La gare Saint Lazare, oeuvres de Monet

La gare Saint-Lazare, un endroit où je me rends souvent, habitant dans le quartier des Batignolles

L'histoire de ce tableau

Lorsqu'il peint ce tableau, Monet vient de quitter Argenteuil pour s'installer à Paris. Après plusieurs années passées à peindre la campagne, il s'intéresse aux paysages urbains. Au moment où les critiques Duranty et Zola encouragent les artistes à peindre leur temps, Monet cherche à diversifier son inspiration et veut être considéré, à l'instar de Manet, Degas et Caillebotte comme un peintre de la vie moderne.

En 1877, emménageant dans le quartier de la Nouvelle Athènes, Claude Monet demande l'autorisation de travailler dans la gare Saint-Lazare, qui en marque l'une des limites. C'était, en effet, le lieu idéal pour qui recherchait les effets changeant de la luminosité, la mobilité du sujet, les nuages de vapeur et un motif radicalement moderne. S'ensuit une série de peintures avec des points de vue différents dont des vues du vaste hall. Malgré l'apparente géométrie de l'architecture métallique, ce sont bien les effets colorés et lumineux qui prévalent ici plutôt que l'attachement à la description détaillée des machines ou des voyageurs. Certaines zones, véritables morceaux de peinture pure, aboutissent à une vision quasi abstraite. Cette toile fut appréciée par un autre peintre de la vie moderne, Gustave Caillebotte, dont la facture se trouve être le plus souvent à l'opposé de celle de Monet.

Contexte historique
Symbole de la révolution industrielle naissante, le chemin de fer se développe en France à partir des années 1820. Longtemps considéré comme une curiosité, un " jouet " selon Thiers, il devient sous le Second Empire un nouveau, prodigieux, moyen de transport. Rapidement, la construction de voies ferrées et de gares remodèle le visage de Paris, au centre du réseau en étoile des six grandes compagnies. Cette formidable promesse de progrès et de liberté fascine la population, et notamment les artistes, comme en témoigne témoigne La Gare Saint-Lazare[1] de Monet.

Analyse de l'image

En janvier 1877, Claude Monet s’installe près de la gare Saint-Lazare. Désireux de s’atteler à un sujet résolument moderne et urbain, le peintre obtient du directeur des Chemins de fer de l’Ouest l’autorisation officielle de dresser son chevalet à l’intérieur de la gare.

Installé sur le quai de la ligne d’Auteuil, Monet représente l’activité fourmillante du lieu. Au centre, une locomotive sombre entre en gare en laissant s’échapper de gros nuages de fumée tandis qu’un train file vers le pont de l’Europe, qui enjambe les voies ferrées au loin. A gauche, l’isolement d’un wagon à l’arrêt contraste avec l’effervescence d’un départ ou d’une arrivée, à droite. D’imposants immeubles baignés de lumière et un ciel clément se partagent tout l’arrière-plan. L’architecture de la halle crée subtilement une composition symétrique où la perspective s’enfonce au centre dans la profonde tranchée que la construction des voies a creusée le long de la rue de Rome.

Monet saisit sur le vif l’atmosphère bouillonnante qui, tour à tour, estompe ou souligne la charpente métallique et la verrière de la marquise, le tracé des voies, les façades des immeubles, les silhouettes. Par une palette riche et une touche variée, le peintre fixe les " impressions " que lui inspirent les jeux multiples de lumière et de couleurs entre le soleil et la vapeur.
Contrairement à Manet et Caillebotte sur le même sujet, il aborde la gare comme un lieu en perpétuel mouvement et s’attache à rendre tous ses aspects changeants avec une grande variété de techniques et de composition  

Et encore...

Devant ce tableau et six autres vues de la gare Saint-Lazare que Monet présente à la troisième exposition des Impressionnistes en 1877, de nombreux critiques reconnaissent sa remarquable capacité à restituer la vie de la gare, ses couleurs et ses bruits. Le peintre immortalise ainsi la gare Saint-Lazare construite par l’architecte Alfred Armand en 1841-1843 et couverte, côté banlieue, d’une immense marquise aménagée par l’ingénieur Eugène Flachat en 1853 . Cette partie de la gare, laissée intacte par l’architecte Juste Lisch, chargé du dernier agrandissement de la gare en 1885-1889, est, encore aujourd’hui, identifiable.

Il est ainsi passionnant de vérifier que les maîtres impressionnistes, et Monet le premier d’entre eux, n’ont pas été seulement de merveilleux paysagistes, mais aussi des observateurs sensibles de la ville moderne.

 

Sources : Musée d'Orsay  & Histoire mag (Fleur SIOUFFI)

Rue de Paris, temps de pluie

Rue de Paris, temps de pluie, est une huile sur toile de Gustave Caillebotte réalisée en 1977 et présentée lors d'une exposition impressionniste, mise en place et financée par l'artiste.


L'auteur:
Gustave Caillebotte (1848-1894) était un peintre français, collectionneur et organisateur d'exposition.
Artiste original et audacieux, il fut lié au mouvement impressionniste et vint en aide à ses amis peintres en achetant bon nombre de leurs œuvres et en organisant des expositions. Mais bien que proche de ce mouvement, son style se rapproche de la photographie, il réalise des croquis qu'il retravaille par la suite, apportant ainsi à ses toiles beaucoup de réalisme.

L’œuvre:
Comme son titre l'indique, elle représente une rue du Paris haussmannien du 19ème. Caillebotte présente ici une vue nette et réaliste du Paris bourgeois.
Cette toile s'attache à représenter les quartiers que le peintre a successivement habités : par exemple celui de l'Europe où se trouvait la maison familiale, à l'angle des rues de Miromesnil et de Lisbonne.
Il a également représenté le boulevard Haussmann vers l'Opéra. Il s'agit alors de quartiers neufs et résidentiels, inscrits dans la deuxième tranche des travaux, commencée en 1858. Ce nouveau Paris, avec ses ensembles cohérents, denses et réguliers, intéresse bien des artistes ; Manet peint lui aussi le nouveau pont de l'Europe et Monet ne manque pas de passer en revue la gare Saint-Lazare.

Cette toile se caractérise par ses tons sobres, des teintes discrètes et le soin particulier apporté aux détails. Il s'agit d'une peinture très réaliste, notamment grâce aux reflets de la pluie sur le trottoir et les pavés. Sur la partie gauche du tableau, le regard du spectateur se porte au loin, sur les immeubles du fond, alors qu'à droite et au premier plan, le regard est attiré par les personnages dont les visages et les tenues sont extrêmement bien soignés.


Traitement de la perspective :
Caillebotte utilisait une perspective rigoureuse, avec des lignes de fuites tracées à la règle.
On observe ici une perspective centrée, puisque les deux points de fuite principaux se situent quasiment au milieu de la scène. En plus d'avoir une profondeur accentuée, la toile est de ce fait très bien organisée puisque le trottoir et la rue occupent alors deux parties égales. Effet renforcé par le réverbère qui coupe le tableau en deux.
La ligne de fuite est à hauteur d'yeux du spectateur, nous sommes ainsi considérés comme un passant parmi d'autres, puisque chaque personnage de la scène a également son regard au même niveau. Ces personnages, Caillebotte les a d'ailleurs travaillés à part, puis ajoutés dans la scène à la bonne taille en les organisant grâce à la perspective. Les personnages du fond suivent les diagonales que forment les avenues, tandis que ceux du premier plan suivent une ligne horizontale. L'espace est alors harmonisé et les deux axes qui divisent la toile en quatre parties égales apportent un rythme régulier à l’œuvre.
Contrairement à certains artistes, Caillebotte n'utilise pas le flou (ou sfumato) pour représenter les éléments de fond du tableau, il détaille chaque pavé le plus minutieusement possible, tout comme les personnages et les façades des bâtiments.
Notons également l’abondance de formes géométriques, rectangles et triangles plus particulièrement. Notamment au niveau des parapluies, des pavés et des immeubles. 
Le but de Caillebotte dans son œuvre, était d'organiser la multitude de détails que peut contenir une scène de rue grâce à une perspective reliant chacun des personnages, une distribution harmonieuse de l'espace et un travail de préparation rigoureux.
La perspective mise en place par le peintre nous rend compte de la grandeur de la ville, harmonieuse par son architecture, monotone par ses personnages qui malgrès leur nombre, semblent plongés dans une profonde solitude dans cet immense espace.
Ce tableau est très structuré et construit selon deux grands axes : un axe horizontal (qui passe par la base des immeubles et à travers la tête des personnages) et un axe vertical (le réverbère et son reflet). L'œuvre se divise donc en une croix, en quatre parties symétrique. Au niveau de l'intersection des deux axes, au centre de la toile, il y a une ouverture de la perspective, on se sent projeter dans le tableau.
Il y a un rythme régulier avec une seconde perspective qui répond à la première. La posture verticale des personnages, le réverbère, les immeubles organisé et le damier de la chaussé forme un espace très structuré. 
Cette huile sur toile est de grandeur nature et Caillebotte à choisit le point de vue de la hauteur normal des yeux. Tous les personnages mis en scène au premier plan sont sur une ligne médiane qui constitue le point important de l'horizontale de l'œuvre. Les autres personnages s'éloignent selon deux diagonales formées par les avenues. Cette organisation assure l'équilibre et l'harmonie du tableau. Les personnages au premier plan ne sont pas entier, ils sont si près de nous et de taille réel qu'ils nous entrainent à l'intérieur du tableau, avec eux. 
Tous les promeneurs sont habillés à la mode bourgeoise et leurs parapluies tous identiques renforcent l'uniformité et la structure très organisée du tableau.
Malgré la propreté et l'organisation de la ville et son élégance sécurisante grâce au style Haussmannien, Caillebotte peint une vision triste, monotone, grise de Paris. On ressent énormément la solitude des personnages, comme si le nouveau Paris engendrait un enfermement psychologique. On trouve tout de même quelques touches lumineuses comme l'or de l'enseigne de la pharmacie et le diamant à l'oreille de la femme, mais c'est vraiment infime par rapport au gris général du tableau.
Pour terminer on constate que toutes les caractéristiques du Paris haussmannien sont présentes. Grâce au longue perspective on voit des rangés d'immeubles qui s'alignent le long des nouveaux axes de communications. Les bâtiments sont organisés comme les nouvelles constructions, elles ont une fonction économique (la pharmacie). Dans le tableau, on aperçoit la silhouette d'un échafaudage, ce qui est le symbole d'un Paris qui continue son urbanisation. 
Les axes de circulation débouchent sur un carrefour en étoile, les chaussées spacieuses sont pavées régulièrement, les trottoirs sont bitumés et en élévation par rapport aux caniveaux, il y a l'éclairage public, les nouveaux agencements de la voirie...
 
Source principale : TDC Avril 95 "le Paris d'Haussmann au nom de la modernité" 
Histoire des arts.over-blog
Scaraba.net
Inspiration du travail de Pierre. F

mardi 25 décembre 2012

Noël une fête ancestrale

Noël est une grande fête chrétienne qui célèbre la Naissance de Jésus de Nazareth le 25 décembre de chaque année. Quelles sont donc ses origines ?
Le mot Noël est une évolution phonétique du mot nael, cette modification du mot latin natalis qui signifie la naissance.

Les origines de la fête de Noël

Durant les premiers siècles du christianisme, la fête de Noël n’existait pas. Pendant le 2ème siècle de notre ère, l’église à décidé qu’il faut fêter la naissance de Jésus. Plusieurs dates ont été choisis : 6 janvier, 28 mars, 18 novembre, 25 décembre.

En fait, le 25 décembre est une ancienne fête de ce qu’on appelle le solstice d'hiver, un évènement astronomique qui se produit lorsque la position du Soleil par rapport à la  Terre atteint son extrême méridional (Les jours du solstice d'été sont les plus longs de l'année, alors que ceux du solstice d'hiver sont les plus courts).

Les peuples préhistoriques fêtait en ce jour l’arrivée de la saison des pluies ; les égyptiens adorait le dieu du soleil Osiris, les perses fêtait la naissance de leur dieu Mithra dieu de la vie et de la lumière fête importée à Rome au 1er siècle avant J-C, les celtes faisaient de grands feu pour lutter contre les ténèbres, … donc cette journée du 25 décembre est une journée sacrée pour de nombreuses croyances anciennes.
Dans un souci d’évangélisation des fêtes païennes anciennes, le pape Libera instaure en 354 après J-C le 25 décembre  comme fête de la naissance de Jésus. La naissance du Christ est considérée comme le levé du soleil de justice selon les anciens récits chrétiens.
La fête du 25 décembre est arrivée en orient vers  le 5ème siècle après J-C.

Festivités de Noël

Depuis son instauration, Noël devient avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes et s'est progressivement chargé de traditions locales, et de folklore ancien présentant l’aspect d’une fête populaire. Elle s’est répondue en Europe durant la période du Moyen Age ; les messes de minuit ont été célébrées à la fin du 5ème  siècle en Irlande, au 7ème  en Angleterre, au 8ème  en Allemagne, au 9ème siècle dans les pays scandinaves et les pays slaves.
En effet, L'empereur Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël en 425, Clovis est baptisé le soir de Noël,  l’empereur Justinien en fait un jour chômé en l’année 529, en  800 Charlemagne est couronné empereur par le pape le jour de Noël….pendant le 12ème siècle, la cérémonie sera accompagnée par des drames liturgiques.
Dans les siècles de la Renaissance, apparaissent les crèches des églises en Italie, les arbres de Noël se sont répandus en Allemagne. Les crèches familiales commencent aux alentours du 17ème Siècle, suivis des crèches napolitaines puis provençales.
En 1560, dans les pays réformés, les protestants se sont opposés aux crèches de Noël les considérant comme trop catholique, en Amérique du nord on interdit même la célébration de Noël. Interdiction relevée en 1681. Pendant le 17ème siècle, l’église interdit les représentations des drames considérées comme trop profane et non religieuse.
Le père Noël fait sa première apparition aux Etat Unis durant le 19ème siècle, pour se répondre ensuite en Europe après la 2ème guerre mondiale.

Coutume de la fête de Noël

La veillée de Noël, est coupée par la messe de minuit pour les catholiques. En  général passée en famille, c’est une soirée privilégiée pour créer des souvenirs communs. On s’échange les cadeaux entre les membres de la famille et les amis.
Noël est marqué par une action de charité et de dons très intense, dans certaines traditions on a tendance à  servir un repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ainsi que les dons accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël.

La fête de Noël est aussi distinguée par les décorations dans les foyers et les rues. Le sapin de Noël, toujours présent est chargé de décorer et de regrouper les cadeaux dans les familles.

Temps moderne et Noël

La fête de Noël, a perdu progressivement l’aspect religieux pour devenir une fête profane, une occasion pour se voir en famille et faire la fête selon un rituel universel. Le 25 décembre est généralement marqué par la dinde de Noël pendant les repas et la bûche de Noël en fin de journée. Les plus catholiques assistent encore aux messes de minuit.

Noël en France

En France, la fête de Noël est différente d’une région à une autre, même le nom du père Noël est variable ; père Chalande, Homme Noël, Bonhomme Noël, saint Nicolas en Alsace...
Les français aiment les crèches, les cantiques de Noël sont très répondus ; la chanson "Il est né, le divin enfant" est inventée  en Provence. Comme partout ailleurs en Europe et en Amérique du nord, en France, on mange de la dinde, de l'oie, du rôti de porc, des huîtres et du foie gras. La "bûche" est toujours présente, dans certaines régions. On donne les cadeaux aux enfants la veille de Noël, mais les adultes attendent le jour de l’An pour échanger leurs cadeaux.

lundi 17 décembre 2012

8 principes pour manager efficacement

 
Nos entreprises ont plus que jamais de nouveaux défis. Ces défis font appel à de nouveaux styles de gestion pour produire du résultat avec ses hommes. Le principe de base est qu’étant donné que notre monde évolue, il va être difficile de continuer de gérer les gens de la même manière et espérer avoir de résultats meilleurs.

1.Travailler sur soi-même

« Pour diriger les hommes, il faut être maitre de soi-même »
Le niveau et la capacité d’analyse de nos collaborateurs sont aujourd’hui telles qu’ils n’acceptent plus être dirigés par des gens qui cherchent eux-mêmes leur équilibre personnel. Ils subissent une telle pression dans leur vie personnelle, cherchent à trouver l’équilibre dans leur vie professionnelle si bien qu’ils ont besoin de gens qui les rassurent et leur montrent la voie (l’exemple) à suivre. Ils ne tolèrent plus les dirigeants catastrophiques, incapables de faire preuve de la plus petite discipline personnelle, des dirigeants qui ne peuvent pas venir à l’heure, qui ne peuvent pas faire des promesses et les tenir.
Si vous voulez diriger les hommes avec efficacité, ces gens dont le niveau de compréhension a plus que jamais évolué, commencez à travailler sur vous-même, à développer un tel niveau de discipline et de valeurs personnelles qui fassent que vous avez cette percussion, ce magnétisme, que vous obtenez tellement de résultats, que vous avez un tel charisme au point où vos collaborateurs ont envie d’être comme vous et acceptent se soumettre à vous ou tout au moins composer avec vous.

2. Élever ses hommes

« Les meilleurs leaders élèvent leurs hommes, les autres les écrasent » - Robin Sharma
Si vous pensez que c’est en rendant vos collaborateurs médiocres, en les matant, en leur montrant qu’ils n’ont pas de la valeur, qu’ils vont produire de la valeur et vous aider à atteindre vos objectifs, il y a comme une aberration en cours. Comme le dit si bien Robin Sharma, toute chose étant égale part ailleurs, l’entreprise leader est celle qui contiendra le plus grand nombre de leaders en son sein. Si votre entreprise n’est faite que de disciples, des moutons suiveurs, vous avez une toute petite république à diriger. Par contre, en rendant vos hommes forts, en les élevant, en leur montrant qu’ils sont capables de grandes choses, en leur faisant confiance, vous réveillez en eux leur amour propre et ils travaillent pour être à la hauteur de la confiance que vous leur aurez ainsi faite, des défis que vous leur aurez lancés. Si vous montrez à vos hommes qu’ils sont capables, ils vous surprendront par leurs résultats. Si vous leur dites tous les jours qu’ils sont incapables, selon vous que vont-ils devenir si ce n’est ce dont vous les traitez ?

3. S’améliorer constamment

 « Si vous cessez d’apprendre, vous cessez d’être leader » - Kenneth Blanchard
Au XXIe, le savoir évolue très vite. Vous ne pouvez plus compter sur les séminaires ou le MBA que vous avez eu au cours des années 90 ou 2000 pour continuer d’influencer efficacement les gens. Vous risquez d’utiliser des méthodes qui sont tellement en déphasage avec l’actualité de la performance personnelle et organisationnelle que vos collaborateurs ne vous montreront aucune considération. Ceux qui arrivent à manager efficacement au XXIe siècle sont suffisamment humbles pour savoir que leurs méthodes doivent être relativisées et qu’ils doivent apprendre des autres.
Ils continuent d’aller à l’université de la vie et l’entreprise. Ils travaillent à lire au moins un livre par semaine, à s’informer, à explorer de nouveaux domaines de connaissance pour ainsi rester aptes à faire face aux défis de notre siècle. Ils ne pensent à aucun moment qu’ils connaissent tout et qu’ils n’ont besoin de rien apprendre. Ils ne jouent pas aux inspecteurs lorsque leurs cadres suivent des séminaires. Au contraire, ils se font élèves, apprennent comme tout le monde, et s’empressent d’être les premiers à appliquer pour donner l’exemple. Ils savent souscrire à des programmes de coaching pour relever leurs défis de performances et de compétitivité.

4. Rester soi-même

N’essayez pas de cacher vos défauts, ils les connaissent
Contrairement à ce que nous pouvons penser à certains moments, les gens qui travaillent avec nous tous les jours connaissent nos failles. Vous n’avez pas besoin de les cacher. Ils savent comment vous pouvez être excité et agité lorsque tout va bien et très faible lorsque vous avez des défis à gérer. Ils sont les premiers à le constater. Ils savent comment vous tremblez comme une jeune adolescente innocente lorsque votre PCA, vos actionnaires, vos créanciers ou votre épouse vous sermonnent ou vous mettent la pression. Votre comptable ou votre caissier sait que vous n’êtes pas l’homme transparent que vous essayez de montrer que vous êtes. Votre assistante ou assistant connait vos faiblesses. Alors pour ne pas vous mettre en spectacle et inspirer leurs moqueries intérieures ou malicieusement extériorisées, n’essayez pas de cacher vos défauts.
Jouez carte blanche et montrez que vous êtes vulnérable, que vous n’êtes pas infaillible. Restez vous-même, sortez de votre carapace, vous offrant ainsi la chance de vous remettre en cause, d’apprendre rapidement et de grandir.

5. Oublier son titre

Si votre titre vous impressionne, vous n’avez pas les coudées franches – ce que vous oubliez c’est qu’on est là pour les objectifs et non pour les titres !
Trop de managers sont tellement fiers de leur poste qu’ils oublient pourquoi on leur a confié le poste. Ils pensent que c’est parce qu’ils ont tout simplement du mérite qu’on les a nommés chef et oublient la raison d’être du poste qu’ils occupent. Pendant ce temps, l’agent de comptoir qui n’a qu’un titre apparemment insignifiant fait sourire les clients et améliore la compétitivité de l’entreprise. A quoi bon occuper un poste et avoir un titre si vous ne produisez pas du résultat ? Vous n’êtes pas manager pour avoir un titre, vous êtes manager pour optimiser les résultats, pour conduire l’entreprise ou votre service vers des niveaux de performances répondant aux attentes des ayant droit de votre entreprise (clients, employés, actionnaires…). Les meilleurs leaders n’ont jamais eu de titre : Gandhi, Martin Luther King, Mère Theresa… Tony Blair, Bill Clinton, Giscard d’Estaing, Jimmy Carter,  Koffi Annan et Mandela ont eu plus d’impact après avoir quitté leurs fonctions officielles…
Si vous avez un titre et que vous n’avez pas de résultat, vous serez dégagé lorsque le moment viendra (même si l’entreprise est à vous, vos clients vous dégageront puisque vous n’aurez plus de client, donc plus d’entreprise). Par contre, sachez que l’excellence consiste à produire du résultat là vous êtes sans attendre un titre et éventuellement vous gagnerez le titre. Ceci est encore plus vrai au XXIe siècle ; les dirigés ne tolèrent plus les dirigeants médiocres et inefficaces qui se gonflent de leur titre.

6. Ne pas avoir peur pour son poste

Fabriquez des leaders, vous serez le grand leader !  Oubliez vos poursuivants et concurrencez-vous !
La plupart des managers techniciens qui n’ont pas que leur expertise technique comme atout majeur ont peur de transférer leurs connaissances parce que justement ils ont peur pour leur poste. Ce qu’ils oublient en effet, c’est que lorsqu’il s’agit de nommer un manager, c’est toujours une erreur d’appréciation que de prendre le meilleur technicien à moins qu’il soit en même temps celui qui démontre de la meilleure capacité de management. Les bons techniciens ne sont pas toujours les bons managers. Ceci étant, si vous cherchez à conserver votre technicité pour vous parce que vous avez peur pour votre poste de manager, vous n’êtes pas un manager en effet.
Les meilleurs managers fabriquent des managers, les autres fabriquent des suiveurs, des bénis oui oui, des gens qui sont incapables de rêver de les dépasser. Les mauvais managers prennent en otage les génies et les détruisent dans leurs efforts pour s’élever, toujours parce qu’ils ont peur pour leur poste. Par contre, les meilleurs leaders fabriquent des leaders parce qu’en définitive, la vraie marque du leadership, c’est le nombre de leaders que vous avez fabriqués. C’est lorsque les collaborateurs qui sont passés sous vous sont entrain de devenir des directeurs, des chefs d’entreprises que vous connaitrez la valeur de la contribution de votre leadership. Vous n’avez pas besoin de concurrencer vos collaborateurs, vous avez à vous concurrencer vous-même dans ce que vous devez bien faire et vous serez le grand leader.

7. Exceller

Mouillez le maillot, produisez du résultat avec percussion, ils vous respecteront !
Si vous ne savez pas exceller, les commandes et le faites surtout avec mépris, vos collaborateurs comprendront bien que vous n’êtes capable de rien sans eux. Les leaders efficaces du XXIe siècle savent travailler sur eux-mêmes pour développer leur talent d’excellents collaborateurs dans un premier et d’excellents managers dans un second temps. Lorsqu’une fois manager, vous savez prendre le recul pour voir ce qu’ils n’ont pas vu, pour détecter la faille là où ils ne l’ont pas vue, pour faire la synthèse de leurs intelligentes propositions et sortir la solution synergique qui résout définitivement le problème auquel l’équipe est confrontée, ils ne vont que vous adorer. Si vous n’êtes pas capable d’avoir une telle percussion, ils attendront un autre manager ou un autre contexte pour donner le meilleur d’eux-mêmes.

8. Vivre pleinement son temps

Ne devenez pas trop sérieux, soyez du 21è siècle, éclatez-vous, restez avec vos hommes !
Notre monde a été suffisamment sérieux comme cela, nous avons plus que jamais besoin de joie profonde et d’amour sincère, d'éclat et d'épanouissement vécu ensemble et sentis par chacun des membres de nos équipes. Les gens sont tellement stressés que la convivialité est désormais l’ingrédient dont nos entreprises ont besoin pour produire du résultat. Dans les entreprises leaders du XXIe siècle, l’ambiance est vraiment décomplexée pendant que dans les autres entreprises, les managers sont tellement sérieux et bourrés que leurs collaborateurs sont obligés d’être hypocrites pour leur montrer qu’ils sont d’accord avec eux. Mais vous savez bien qu’ils ne sont pas d’accord. Si vous refusez de vous éclater, de vous mettre en spectacle le jour de la fête du personnel, pourquoi ou pour qui l’avez-vous organisée alors ?
Comme certains de ces prédécesseurs, Obama est devenu maitre dans l’art de se moquer de lui-même et de se mettre en spectacle comme récemment lors du diner offert aux journalistes à la Maison Blanche.
La vraie question est de savoir si ceci a renforcé ou affaibli son influence. 


Source : JDN

vendredi 14 décembre 2012

En route vers les Champs Elysées

Revenons et redécouvrons la plus belle avenue du monde que les Parisiens natifs évitent en permanence. Les Champs Elysées restent l'endroit de France le plus visité : de 300 000 à 500 000 visiteurs par jour ! Vous aurez la surprise de découvrir, dans l’ambiance grouillante de l’arrondissement d’excellents lieux pas si snob loin des hordes de touristes. 

 

 Toiser l’avenue Montaigne depuis le bar des Théâtres

6 avenue Montaigne, 75008 Paris / 01 47 23 34 63
Pas les moyens de s’offrir une robe hors de prix dans l’une des boutiques de l’avenue la plus chère de Paris ? Et alors ? Tout ce luxe, c’est tellement parvenu. A la place, siroter un diabolo-grenadine l’air dégagé au comptoir du Bar des théâtres, café mythique mais en rien inaccessible où il n’est pas rare que le quidam partage la même banquette qu’un monstre sacré du grand écran ou des planches. … 

 

Savourer une terrasse d’été chic-issime , la terrasse de Lenôtre 

10, avenue des Champs Elysées, 75008 Paris / 01 42 65 97 70

Pas donnée mais divinement décadente, on aime ces aires de repos au goût de luxe. A deux pas des Champs Elysées, on choisit la Terrasse de Lenôtre pour son calme et pour ses plats façon traiteur raffiné ou ses délicieux macarons glacés. 

 

Regarder la foule… de loin au Fouquet’s 

99 avenue des Champs Elysées, 75008 Paris / 01 40 69 60 50 
Tous les jours 8h à 2h du matin

 Les larges baies vitrées de cette brasserie huppée offrent un point de rêve pour observer les touristes qui montent et redescendent la plus belle avenue du monde. Prisé de tout le microcosme du septième art parisien, le lieu est plus cosy qu’on ne le croit : il suffit de commander un chocolat chaud (délicieux et servi avec quatre mini-financiers) et d’enfoncer ses chaussures dans la moquette épaisse pour se sentir planer. 

 

Un brunch pour un week-end qui commence bien: un des meilleurs au Publicis Drugstore 

133 avenue des Champs Elysées, 75008 Paris 
Ouvert tous les jours jusqu’à 2h du matin


Sur le bar en verre en forme de cercle sont disposés tous les plats de ce brunch-buffet. On se sert selon ses envies et sa faim… Et mieux vaut avoir un gros estomac, car ici, la quantité n’éclipse pas la qualité. Un disciple de Ducasse est à la tête de ce festin : une infinité de mini assiettes et verrines qui déclinent salades de choux, saumon fumé ou œufs mollets de toutes les manières possibles, des cakes et des viennoiseries à la pelle, des desserts crémeux façon foret noire ou tarte aux fraises gourmande. Repus ? On reviendra dimanche prochain ! 
Et puis le drugstore, reste l’endroit parfait pour dénicher un cadeau, ou pour l’épicerie de luxe, ou la pharmacie….ouvert jusqu’à deux heures du mat’ !

 

Une bonne « cafet » de musée, le jardin du Petit Palais au Petit Palais 

Avenue Winston Churchill, 75008 Paris / 01 53 43 40 00 

Une cafétéria plus basique mais avec de bons sandwichs, de bonnes pâtisseries, de bonnes glaces et du thé Mariage Frères. L’été, tout ça se déguste le regard rivé sur les palmiers, sous une promenade face à un jardin idyllique. 
……..

 

Un musée pour s’évader, le Petit Palais 

Avenue Winston Churchill, 75008 Paris / 01 53 43 40 00
Un endroit qui mériterait d’être mieux connu. Construit pour l’Exposition Universelle de 1900, cet édifice délicat aux plafonds ornés de fresques fraîchement restaurées est d’une époustouflante beauté. Sur les murs sont exposées des œuvres d’horizons assez différents (antiquités grecques, Renaissance, Paris 1900, … ), mais qui toutes concourent à une certaine élégance du classicisme. 
L’entrée est gratuite pour les collections permanentes. 
 
Source : Velib.fr